Copa America…

Depuis plus de deux décennies, non seulement les… détenteurs de billets légaux pour l'événement, mais aussi les invités participent à la Copa America, le festival de football latino-américain. Les invités. Ceux qui n'appartiennent pas géographiquement à l'Amérique du Sud, mais participent désormais à la Copa America pour des raisons numériques.

Avec CONMEBOL qui comptait dix États membres, il était probablement nécessaire d’augmenter le nombre de participants et, comme les pays ne pouvaient évidemment pas augmenter, le système d’invitation a été mis en place. Les deux premiers, 1993, ont été donnés au Mexique et aux États-Unis. Les Mexicains ont été invités parce qu'ils sont juste à côté, les Américains parce qu'ils voulaient être aussi préparés que possible pour la Coupe du monde qui aurait lieu un an plus tard et qu'ils organiseraient. La vérité, c’est que les États-Unis n’ont rien fait d’intéressant lors de leur première présence en Copa America, mais le Mexique a probablement fait mieux que prévu en atteignant la finale, avant de céder à Gabriel Batista, qui a conduit l’Argentine à conquérir le titre, qui reste son dernier à ce jour.

En tout cas, pour ces deux pays c'était la première mais pas la dernière apparition dans ce tournoi, puisque deux ans plus tard, en 1995, les USA atteignaient les demi-finales, où ils perdaient face au Brésil, pour finalement terminer en 4e position (défaite face à la Colombie en petite finale). Douze ans plus tard, en 12, les Américains participeront à nouveau à la Copa America, mais sans rien faire de bien. En revanche, le Mexique θηκε est devenu permanent dans le tournoi, ayant eu des apparitions continues jusqu'en 2007. Après la finale de 2016, en fait, les Mexicains étaient finalistes en 1993, lorsqu'ils ont perdu contre la Colombie. En plus des deux finales, le Mexique - qui sera absent pour la première fois depuis 2001 cette année - a terminé trois fois à la troisième place et a généralement honoré la Copa America plus qu'il ne l'a été par des équipes dûment qualifiées.

Au-delà, en 1997, c'était au tour du Costa Rica d'être invité à participer au tournoi, mais sans laisser de résultat ni d'histoire à retenir dans les années qui ont suivi, alors qu'en 1999, le Japon est apparu pour la première fois. Un choix plutôt tragique, comme en témoigne la présence tragique des Asiatiques, qui sont devenus le premier pays hors d'Amérique à être appelé à revendiquer le titre de champion sud-américain. En 2001, en fait, on verrait le Canada, puisque c'était le pays qui avait accepté l'invitation, mais les problèmes de sécurité qui existaient en Colombie avaient pour conséquence de rejeter l'invitation et à sa place figurait le Honduras. Et elle est apparue avec… bam, après avoir atteint le «4», excluant le Brésil dans son parcours! Et après avoir vu, de temps en temps, en Copa America des Américains, des Mexicains, des Costaricains ou des Asiatiques, en 2015 il était temps de voir les Caraïbes représentées, à travers la Jamaïque. Les compatriotes de Bob Marley ont accepté l'invitation, se sont présentés, n'ont rien fait de remarquable mais se sont réjouis, et c'est ce qui comptait le plus pour eux.

En d'autres termes, le Japon et le Qatar, qui sont les deux étrangers invités, veulent en profiter cette année. Sélection pas par hasard, puisque c'était la paire de la Coupe Pan-Asiatique il y a quelques mois (février). Et à l'approche de la Coupe du monde 2022, le riche Qatar doit en quelque sorte commencer à entrer lentement dans le «cadre»…

Lorsque le Brésil et la Bolivie seront sur le terrain samedi matin, New America pour 46 commencera à avancer à son rythme préféré. Celui de la balle. Du football. Le jeu avec ses propres règles morales, ses propres lois non écrites, sa propre passion, son amour pour le plus beau jeu du monde.

email> freekick@tipsmaker.net